Installée près de Sommières (Gard), Salomé Rojas, 28 ans, a débuté une formation pour devenir conductrice de car scolaire. Entretien avec une jeune femme qui sait ce qu’elle veut.
Pourquoi avez-vous choisi de vous inscrire à cette formation ?
Pour vous répondre, il faut que je remonte un peu en arrière.
J’étais secrétaire de direction dans le médico-social à Montpellier et, quand la pandémie de Covid-19 est survenue, j’ai remis beaucoup de choses en question dans ma vie. J’ai alors décidé de quitter mon métier, pour me réorienter professionnellement, et j’ai déménagé dans le Gard. C’est à ce moment-là que j’ai vu l’annonce de la Région. Elle finançait des formations de conducteurs et conductrices pour les transports scolaires. Ça m’a intéressé.
Qu’est-ce qui vous a attiré vers ce métier ?
D’abord, la conduite. Ensuite, en quittant le secrétariat médico- social, je voulais continuer à faire quelque chose d’utile, mais aussi d’écologique. Les transports en commun favorisent la réduction du nombre de voitures sur les routes et ils constituent un service public indispensable, notamment pour toutes celles et tous ceux qui ne peuvent pas se déplacer autrement. Quant au contact humain, je continuerai de l’avoir en tant que conductrice.
Comment se déroule la formation ?
Je l’ai démarrée le 27 septembre.
Mais avant, j’avais déjà effectué deux semaines de stage dans le cadre d’une convention avec Pôle Emploi. J’avais également participé à une journée de présentation du métier qui m’avait conforté dans l’idée de vouloir l’exercer. Ma formation s’est terminée le 23 décembre, puis j’ai enclenché trois semaines de stage en entreprise. J’ai déjà envoyé des CV à différentes sociétés et je suis déjà en contact avec une société où j’ai de bons espoirs d’être embauchée.
Que diriez-vous à celles et ceux qui cherchent à se réorienter professionnellement ?
Ce métier est la garantie de trouver un emploi rapidement. La formation est accessible quand on s’en donne les moyens. Seuls vrais prérequis : savoir lire, écrire et avoir son permis B. Enfin, la formation est financée complètement par la Région. Sans elle, j’aurais eu beaucoup de mal à me la financer.