Les 1ères Rencontres Mobilités Urbaines et Territoires, organisées par la Région Occitanie en janvier à Toulouse et le 23 mai à Montpellier ont pour objectif de lancer les candidatures officielles des deux aires métropolitaines en vue de la création de Services Express Régionaux Métropolitains (SERM). À cette occasion, une déclaration commune a été signée par les élus pour être adressée au Gouvernement.
Les SERM, pour des mobilités améliorées et décarbonées
Pour faire face à l’expansion démographique des deux métropoles de la région, Toulouse et Montpellier, améliorer la qualité de vie des habitants et répondre aux enjeux climatiques, un changement radical des mobilités est indispensable. Pour que celui-ci s’opère, l’offre de mobilité déployée doit répondre aux attentes des habitants et faciliter leurs déplacements. C’est l’objectif du SERM. Le projet prévoit sur chacun des périmètres concernés de renforcer la desserte ferroviaire et de développer l’intermodalité, ainsi que les mobilités douces ou les mobilités partagées : cars express à haut niveau de services, réseaux cyclables et équipements reliant plusieurs modes de transport, titre unique…
Zoom sur le SERM toulousain
Trois points clés
Renforcer les trains avec une connexion aux 3 lignes de métro. Le SERM toulousain proposera des trains de 5h à 23h, avec des passages jusqu’à toutes les 10 minutes aux heures de pointe et la création de nouvelles haltes. Objectif : 121 trains supplémentaires d’ici fin 2032.
Les cars à haute fréquence viendront compléter l’offre ferroviaire sur les axes non desservis par le train.
Accroître la circulation de cars sur les grands axes routiers, avec des voies réservées permettant d’optimiser les temps de parcours. Et, pour permettre aux habitants de combiner les différents moyens de transport, transformer certaines gares en Pôles d’échanges multimodaux.
Zoom sur le SERM Montpellier Méditerranée
Trois points clés
Renforcer la desserte de la ligne ferroviaire Sète-Montpellier-Nîmes-Lunel, en augmentant la fréquence des trains (+ 8 trains par jour entre Montpellier et Nîmes en heures creuses et le
week-end, + 12 trains par jour entre Lunel et Sète en semaine d’ici 5 ans), et leur articulation avec les services de rabattement et les réseaux urbains, et en développant l’intermodalité autour de cette ligne puis la mise en service de la LNMP jusqu’à Béziers permettra d’atteindre un niveau d’offre plus important.
Améliorer la desserte par cars et par bus des communes de l’aire urbaine montpelliéraine et de l’arrière-pays non reliés au réseau ferroviaire. Le SERM doit faciliter la circulation des autocars sur les grands axes routiers, en expérimentant des voies dédiées aux autocars, voire au covoiturage, sur certains de axes comme l’A750, puis de diffuser sur l’aire métropolitaine à partir des PEM et P+R, en s’appuyant sur les réseaux urbains.
Développer des Pôles d’Échange Multimodaux (PEM), afin de permettre à chacun de réaliser l’intégralité de ses déplacements en limitant au minimum l’usage de la voiture individuelle. En transformant les gares en PEM, l’objectif est de
rabattre les usagers vers le réseau ferroviaire et les lignes d’autocars structurantes. L’accès à ces pôles stratégiques serait rendu possible par l’usage du vélo, du covoiturage ou de lignes d’autocars liO.